La Transfiguration, qu'est-ce que c'est ?

Suite l'article pour la fête de la Transfiguration de Notre Seigneur, « La Transfiguration, qu'est-ce que c'est ? » sur le site de CathoBel.

Ecrit par Christophe Herinck Journaliste de CathoBel

De Dom Pius Parsch qui a tout à fait raison :

« Nous devons voir en sa Transfiguration l'image de la nôtre, un jour : Nous attendrons le Sauveur… qui transformera notre corps misérable et le rendra semblable à son corps glorieux ».

Pius Parsch, né Johann Bruno Parsch1 le 18 mai 1884 à Neustift et mort le 11 mars 19542 à Klosterneuburg, est un prêtre autrichien, chanoine régulier de l'abbaye de Klosterneuburg, près de Vienne, principalement connu pour sa participation au mouvement liturgique.

Parsch est entré à l'abbaye de Klosterneuburg, en 1904. C'est là qu'il a étudié la théologie, ainsi qu'à l'Université de Vienne. Il a été ordonné en 1909 et a obtenu son doctorat en 1912. Pendant la Première Guerre mondiale il est aumônier sur le Front de l'Est3.

Une place porte son nom à Vienne4.

Ce qui m'a interpellée aussi, ce miracle est arrivé dix ans après le miracle Eucharistique de Lourdes, où : « Au moment de la consécration de l'Hostie par les Evêques, celle-ci se soulève d'un à deux centimètres au-dessus de la patène, et reste ainsi suspendue pendant tout le temps de la consécration. » Présenté par le Jour du Seigneur le 7 11 1999.

Je l'ai vécu avec un prêtre aumônier dans un hôpital dans le Cantal le 7 novembre 2009.

Aimer celui qui souffre et Dieu fait des merveilles.

«Quand Dieu choisit un témoin et ensuite associe un miracle authentique à l'affirmation de ce témoin, nous pouvons savoir avec certitude que le témoin est digne de foi. Dieu n'accorde pas de miracles pour se porter garant de témoins douteux. Dieu ne choisit pas de témoins douteux.»

Le 7 novembre 1999, pendant la Messe de clôture du rassemblement des Évêques, l'Esprit Saint fera un Miracle Eucharistique au moment de la Consécration, Miracle qui ne sera pas reconnu par les Évêques !

Dix ans plus tard, le 7 novembre 2009, je bénéficierai d'un Miracle, celui de la Transfiguration du visage d'une personne agonisante.

Mon père spirituel m'avait demandé de le diffuser à grande échelle, c'est pourquoi vous le lirez dans tous mes livres (8 livres).

Ce témoignage a été écrit le 8 novembre 2009, à la demande de mon père spirituel : mon responsable laïc de l'aumônerie m'avait demandé de prendre le relais et d'aller assister Mme L., qui était en salle de soins intensifs, je n'ai su son prénom qu'un quart d'heure avant mon départ de sa chambre, Jeanne.

La semaine précédente, nous ignorions qu'elle était chrétienne, ce n'était pas marqué dans son dossier. Le mardi, elle avait reçu l'Eucharistie, puis une autre fois et le vendredi, elle a demandé à se confesser, puis à recevoir le sacrement des Malades. Elle a été « l'ouvrier de la dernière heure. » Et j'arrive le samedi à dix-sept heures, elle ne me connaît pas, car je ne l'ai jamais rencontrée. Quand je l'ai aperçue à 16h dans sa chambre ouverte, j'ai eu un peur devant les tuyaux et je suis d'abord allée donner la Sainte Communion à sa voisine d'en face, sœur Lucie. Joie, le Christ m'a donné le courage qui me manquait pour rentrer dans cette chambre. Quand je me suis présentée, elle m'a répondu : « vous êtes gentille. » Elle souffrait, mais elle était lucide, (je ne connaissais pas sa maladie), et je lui ai proposé de prier.

Mais, je ne savais rien sur elle. Elle ne le pouvait pas car elle était trop fatiguée. Aussi, ai-je posé ma main droite sous sa main gauche, de façon qu'elle puisse l'ôter lorsqu'elle le voudrait. Au contraire, elle ne l'a pas quittée, me la serrant plusieurs fois.

Et j'ai prié à voix basse les litanies et le chapelet de la Miséricorde Divine et récité plusieurs fois une prière de louange et intercédé pour qu'elle ait une bonne mort, pour que le Seigneur abrège ses souffrances, et j'ai lu par trois fois une prière de libération que m'avait donnée un prêtre exorciste et prié deux chapelets.

Donc, j'étais toute seule avec elle. L'infirmière a fermé la porte pour que je sois plus libre avec elle, moi-même étant dans la paix et la sérénité, la première fois où j'affrontais seule la mort, mais ayant une forte espérance et sans aucune appréhension. Elle a arraché le tuyau qui lui donnait une vapeur qui l'aidait à respirer, elle avait une forte toux et un goutte-à-goutte. Aussi, je suis allée chercher l'infirmière pour qu'elle remette ce tuyau. La première infirmière est revenue, elle lui a donné à boire (une gorgée de coca-cola qui l'a fait tousser !).

Parce qu'elle avait soif, j'ai imploré le Seigneur qu'Il lui donne Son Eau vive, puis elle a fait des pulvérisations d'eau minérale. L'infirmière m'a permis de lui donner à boire par ce moyen quand elle le désirait.

Elle est revenue deux fois voir si tout allait bien, mais dans la confiance de ma présence. Elle a allumé une autre lumière pour que nous ne soyons plus dans la pénombre.

Un peu avant dix-neuf heures, Jeanne a demandé à réciter le chapelet, que j'ai entrecoupé de cinq « Je crois en Dieu », car je ne savais rien de sa vie de foi. Auparavant, je lui avais fait une petite catéchèse pleine d'espérance, pourquoi Jésus nous avait sauvés… J'ai aussi parlé de la Vierge Marie. Elle m'a accompagnée dans la récitation, comme elle me tenait les deux mains, je comptais sur ses doigts !

La barre métallique du lit me sciait le bras, je m'étais protégée le bras avec mon écharpe. En effet, je ne m'étais pas installée convenablement pensant y rester une heure ! J'avais confié à l'infirmière que je partirais vers dix-neuf heures. Mais elle me tenait toujours mes mains. Je demandais à Jésus de m'inspirer. Je Le portais sur moi dans la custode sur mon pull. Je lui ai demandé si elle voulait qu'un prêtre vienne la bénir.

Comme elle m'a dit « oui », j'ai appelé les frères prêtres à dix-neuf heures trente. Je ne tombais que sur des répondeurs. Et je n'ai laissé que des messages urgents. Puis, j'ai eu frère J.B. qui a transmis au frère Curé, son portable ne marchant pas. Il est arrivé peu de temps après, puis frère B.E. qui répondait au message laissé et qui est reparti !

Le frère Curé m'a demandé ce que j'avais dit pendant deux heures trente. Il s'est présenté à la dame en lui expliquant que j'allais partir et qu'il allait réciter un chapelet avant de la bénir.

Jeanne a demandé à boire, le frère Curé était étonné que je puisse répondre à sa demande.

Avant de partir, je l'ai bénie, puis je lui ai confié que « Jésus vous donne Sa paix, Sa sérénité et Sa joie ». Et j'ai ajouté « à demain », ignorant l'heure de sa mort. L'infirmière m'ayant précisé qu'elle était en fin de vie, mais que cela pouvait durer, sa seule famille, un neveu n'est pas venu la voir, pour une question d'héritage !

Je me suis dirigée vers le pied de son lit. Jeanne était assise dans son lit, la Sainte Hostie (Jésus) que je portais sur moi était dans la custode sous mon pull, l'aumônier prêtre était derrière moi.

Quand je suis passée devant Jeanne, malade agonisante que j'accompagnais pour la première fois et dernière fois pendant deux heures quarante-cinq minutes, le 7 novembre 2009, j'ai vu un visage resplendissant, des yeux ouverts, souriants, un beau visage plein de lumière, la bouche normale, des dents, des vraies dents bien blanches, pas un dentier qu'elle n'avait pas, le temps que je l'ai accompagnée.

J'ai vu un visage TRANSFIGURÉ. Nous avons vu un visage transfiguré. […]

Rendez-vous compte des merveilles de Notre Dieu ! Cette dame auprès de laquelle j'étais assise, j'ai pu la contempler pendant toute cette visite, j'atteste qu'elle n'avait pas de dentier pendant presque trois heures.

En effet, les infirmières retirent le dentier à un mourant pour une raison de sécurité, bien facile à comprendre.

Comme saint Thomas (et saint Jean), je peux professer : « j'ai vu et j'ai cru. » Et je suis partie !

Je croyais déjà à la Transfiguration du Christ, mais vivre en direct cet instant Unique prend une dimension surnaturelle où j'ai vu en quelques minutes la Gloire de Dieu sur la terre des vivants.

Ces dents blanches me remettent en mémoire « les vêtements blancs » de l'Apocalypse. La couleur blanche n'était-elle pas la couleur de la Résurrection ? […]

Les dents blanches me font percevoir que l'agonisante n'était plus souillée par ses péchés, ni par les esprits impurs liés aux péchés. […]

Le prêtre présent (l'Aumônier de l'hôpital) que j'interrogeais beaucoup plus tard me confia : « ce visage lumineux était bien pour vous, quand vous avez mis la main sur la poignée de la porte, tout s'est arrêté. »

Ce prêtre avait seulement le désir de réciter une dizaine de chapelet avant son départ de la chambre, mais il a été tellement saisi par ce visage lumineux qu'il est revenu après son repas la veiller et prier un chapelet entier.

Lui aussi, c'était la première fois qu'il voyait une telle merveille, alors que j'étais persuadée du contraire. En effet, tout le temps où j'avais été présente, je n'avais jamais vu ses yeux ouverts et je suis partie avec ce beau souvenir d'elle. En effet, j'étais sûre qu'il s'était passé une merveille avec Jésus. Une grande joie m'envahissait. Et j'ai contacté mon père spirituel qui m'a conseillé d'écrire et de diffuser ce témoignage à grande échelle, il est dans tous mes livres. Aussi, ai-je pris conscience plusieurs mois à posteriori que mon visage émerveillé en sortant de la chambre de Jeanne avait dû renseigner l'infirmière que nous avions dû vivre quelque chose d'insolite avec elle dans sa chambre.

En effet, j'ai remarqué qu'après l'Effusion de l'Esprit Saint, mon visage est rajeuni et mes cheveux transformés, comme si je revenais d'une visite chez le meilleur des coiffeurs, un témoin oculaire s'en était aperçu dans le miroir d'une salle d'eau.

Ce qui m'a interpellée aussi, ce miracle est arrivé dix ans après le miracle Eucharistique de Lourdes, où : « Au moment de la consécration de l'Hostie par les Evêques, celle-ci se soulève d'un à deux centimètres au-dessus de la patène, et reste ainsi suspendue pendant tout le temps de la consécration. »

Cela s'est passé au moment de l'épiclèse (c'est-à-dire lorsque l'évêque a étendu les mains sur les espèces en invoquant l'Esprit Saint).

Elle est demeurée ainsi suspendue à l'horizontale sans support jusqu'au rite de la communion. » La Messe avait été filmée par le Jour du Seigneur. […][i]

Le dimanche 8 novembre 2009 au matin, vers 7H, l'heure à laquelle je me réveillais d'habitude, j'avais fait un "rêve", (maintenant je sais que c'était une vision) où j'avais vu sur une grande nappe blanche, dans une autre pièce, plus grande que sa chambre, Jeanne allongée, sans aucun tuyau, les yeux ouverts, la bouche ouverte, une respiration, le visage serein de la vieillesse, une personne féminine debout, à côté d'elle, (j'ai pensé que c'était moi !) et d'autres silhouettes debout. (Aujourd'hui, je dirais que cette scène vue me fait penser à la fête de tous les Saints, la Toussaint, fêtée au 1er Novembre.) Cela m'a été confirmé par un prêtre à qui je relatais cette histoire. Je n'ai rien compris et me suis rendormie.

Mais, ce 8 novembre 2009, dans l'oraison, j'avais la certitude qu'elle était vivante au Ciel, impression qui ne m'a pas quittée pendant la Messe, en particulier à la Consécration. Quand l'Esprit Saint me l'inspirait, je saisissais qu'il y avait urgence et je me précipitais à l'hôpital. L'Esprit Saint nous avait déjà inspirés à mon collègue aumônier laïc et moi-même, pour d'autres malades qui allaient mourir et nous nous retrouvions, sans nous être concertés, au chevet de la personne agonisante. J'étais arrivée ce dimanche soir à 17h15 avec une sœur contemplative pour rendre visite à la sœur carmélite à qui je portais la Sainte Communion et j'avais pu apercevoir dans le couloir l'infirmière de la veille (tendresse de Jésus !) qui m'avait annoncé que Jeanne était décédée le dimanche matin vers 7h, elle ne se souvenait plus l'heure exacte de sa mort !

Evidemment, je ne lui ai pas révélé que je la connaissais ! Mais je lui ai fait la confidence que Jeanne était partie dans la paix après avoir vu son beau visage lumineux !

Le lendemain, la surveillante générale me confiait en me tapotant le bras, comme si j'étais son amie de longue date :

« S'il y a quelque chose après la mort, vous étiez là ! » D'habitude, dans un hôpital laïc, nous étions tenus par une certaine réserve et nous n'avions pas l'autorisation de communiquer sur notre foi. Ce jour-là, après ce que je venais de vivre, j'ai eu l'audace de répondre « Madame, s'il n'y a rien après la mort, je ne passerais pas tous mes dimanches à porter la Sainte Communion aux personnes malades qui en émettent le désir.»

Le regard des soignants a changé sur l'équipe d'aumônerie. Une grande confiance s'est installée de part et d'autre.

Je ferais une parenthèse, j'ai eu la grande grâce de porter la Sainte Communion à un prêtre de 90 ans malade. Très affaibli, il ne pouvait plus communier lui-même et aussi, je lui ai donné la Sainte Hostie et il est mort deux heures plus tard. Quelle immense grâce pour une laïque !

Ce que j'ai vécu dans l'accompagnement de cette mourante m'a confortée dans ce ministère de compassion et d'intercession que le Seigneur m'a donné !

Plusieurs mois plus tard, j'ai été persuadée que la silhouette féminine vue dans le rêve était la Vierge Marie, j'en suis sûre maintenant !

Et le Seigneur m'avait donné la grâce de me prévenir de l'heure de sa mort, parce que j'avais dit à Jeanne "à demain !" Quelle bonté de Sa part ! Oui, le Seigneur est très bon et a beaucoup de délicatesse.

Un prêtre me confiera « tout temps donné gratuitement à une personne malade, le Seigneur le rend au centuple. »

Un autre m'affirmera : « On ne s'occupe jamais d'un mourant avec miséricorde sans en recevoir de grandes grâces. »

D'un prêtre ancien aumônier d'hôpital de 500 lits : « Je suis très heureux que vous puissiez vivre de si belles expériences avec simplicité, et toute donnée au Seigneur sur qui nous devons garder notre regard fixé.

Votre approche tout humaine peut en rejoindre beaucoup et vous devez la porter en toute occasion, car les situations sont nombreuses où nous devons faire face avec beaucoup d'humanité, là est le vrai cœur de l'Evangile, Jésus n'était-il pas cet homme plein d'humanité qui sut la considérer dans sa misère, en libérant l'homme à la racine de son mal ?

Nous apprenons beaucoup de la souffrance d'autrui tant que nous sommes ouverts à la compassion avec le désir de soulager et d'apporter une lumière pleine d'espérance.»

Encore d'un prêtre : « Magnificat ! Merci Béatrice pour ce beau témoignage. Que le Seigneur continue de faire de vous le canal de sa miséricorde. »

J'ai pu le découvrir puisque l'Esprit Saint me fera la grâce de me visiter le 8 janvier 2010, deux mois plus tard, par l'intercession d'un Religieux et m'offrira comme temps de « visitation » celui que j'avais donné à cette mourante pour m'appeler à travailler à la Vigne du Seigneur d'une nouvelle façon ! […]

Béatrice Malleron

Dernier livre publié à Generis Publishing :

« Etes-vous exorciste, Madame ? » Formule entendue et prononcée aux Piscines de Lourdes, en la Fête de la Croix Glorieuse 2009, lors d'un bain exceptionnel.

Son prix : 21,99 euros. Visible sur mon site.

Contact : info@generis-publishing.com

Mon site : https://lajoieretrouvee.wixsite.com/auteure/blog


[i] https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=Messe+film%c3%a9e+par+le+Jour+du+Seigneur+le+7+novembre+1999&mid=D4BC1DF8C32EAD7B36C3D4BC1DF8C32EAD7B36C3&FORM=VIRE

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